Portrait de Richard Vachon, candidat dans Desranleau

28 octobre 2017Sarah Beaudoin

Durant la campagne, nous avons publié des portraits de toutes les candidatures aux élections municipales, qu’elles soient candidates pour la mairie, pour le conseil municipal ou en tant que conseiller ou conseillère d’arrondissement. Il reste encore des personnes candidates qui n’ont pas transmis leurs portraits, bien qu’une grande majorité l’ait déjà fait. Vous avez encore le temps, bien que l’élection tire à sa fin, les portraits reçus après cet article seront également publié dès leur réception.

Voici donc le portrait de Richard Vachon, candidat pour Sherbrooke Citoyen dans le district de Desranleau. Le travail a amené Monsieur Vachon dans l’arrondissement de Fleurimont où il s’est tout de suite senti chez lui. À l’emploi du Centre culturel Le Parvis de 2011 à 2016, il a grandement contribué au dynamisme de cet organisme sans but lucratif dont il a occupé la direction générale durant trois ans. Cette fonction lui a permis de contribuer à la réalisation de plusieurs centaines d’événements de nature culturelle certes, mais également communautaire et politique.

Monsieur Vachon considère que les enjeux importants dans sa campagne sont d’élargir les horizons d’un district qui est essentiellement résidentiel et qui est mal desservi au niveau de commerces de proximité, d’organismes culturels et communautaires et de certains services municipaux. Bref, il n’y a pas grand chose au niveau du divertissement : très peu de restaurants, pas de cinéma ni d’arcade, pas plus d’espace de jeux intérieurs pour les enfants. Et pourtant, c’est un secteur très familial. Aussi, le développement résidentiel accélère la déforestation du secteur et il croit qu’il faut agir rapidement pour s’assurer de conserver des zones forestières qui serviraient notamment à diverses activités récréatives, comme la marche, le vélo, la raquette et le ski de fond. Enfin, il trouve qu’il y a des efforts à mettre pour rendre le district plus attrayant et conviviale. Les citoyens le remarquent aussi et lui rapportent que certaines rues sont dans un état lamentable, que certains quartiers sont mal éclairés et que les principales artères, la rue King Est et le chemin Duplessis notamment, auraient grandement besoin d’amour.

Trois valeurs qui lui tiennent à coeur sont l’amitié, l’intégrité et la créativité.

Selon M. Vachon, par rapport à ses opposant.e.s, il pense que ce qui fera la différence, c’est sa sincérité, son positivisme et son pragmatisme. Il ne craint pas d’affronter des défis de taille. Il ne compte pas ses heures de travail et il est toujours en mode solution. Et pour lui, il n’y a pas de problème ou de projet insignifiant; il accorde beaucoup d’importance à tout ce qui lui est transmis par les citoyens. Les gens qui le connaissent le savent, il est quelqu’un de vrai.

Questionné sur ses coups de coeur, M. Vachon répond:

«J’aime le rond-point à l’entrée de la ville par la route 112. Il me semble qu’il y a quelque chose à faire là ou à proximité pour améliorer la première ou le dernière impression que les gens gardent de Sherbrooke. J’ai découvert aussi une petite maison sur la rue Galvin, tout près du parc Gilles-Charland. C’est assez rare dans le secteur, mais les propriétaires ont réussi à garder beaucoup d’arbres sur leur terrain, devant et derrière. Je trouve que si les promoteurs construisaient selon ce modèle, la ville de Sherbrooke serait encore plus magnifique.»

Évidemment, plusieurs œuvres ont marqué Monsieur Richard Vachon, mais il dirait que Le cycle de Fondation d’Isaac Asimov est pour lui, un incontournable. Pour les gens qui ne connaissent pas, il s’agit d’une trilogie de livres de science fiction dans laquelle l’auteur raconte la chute d’un empire et les moyens mis en place pour rebâtir une nouvelle civilisation le plus rapidement possible, tout en limitant les dégâts. Il trouve que la science fiction permet d’aborder plusieurs questions philosophies et ça lui plaît bien. Monsieur Vachon dirait qu’il a été influencé politiquement par René Lévesque et Jacques Parizeau. On peut leur reprocher bien des choses, mais il trouve que ce sont des hommes qui étaient visionnaires et qui savaient faire rêver.


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