Croire ou ne pas croire, là n’est pas la question!

2 novembre 2017
Communiqué de presse

Dans cette campagne municipale 2017, la mobilité durable demeure dans l’esprit des gens un service coûteux pour la ville et peu importe les projets, cela représente des coûts additionnels! Ce qu’on oublie de chiffrer quand on parle de mobilité durable, c’est la réduction du parc automobile. Aucune candidature à la mairie n’a osé parlé de réduction du nombre de voitures en lien avec leur mesure proposés pour la mobilité durable. Peut-être que ces mesures ne sont pas assez significatives pour espérer une réduction du parc automobiles. Et si on faisait la réflexion inverse, se donner d’abord un objectif de réduction du parc automobiles et adopter par la suite des mesures appropriées pour atteindre cet objectif. Premièrement, savez-vous que l’ensemble des ménages sherbrookois consacre plus d’un demi milliard par année pour leurs voitures (5 000$ par voiture X 100 000 voitures)? Et cela est sans compter les dépenses de la Ville et du gouvernement liées au maintien de ce parc automobiles. En réduisant de 10% le parc automobiles, c’est 50 millions de moins, par année, en dépenses pour les ménages sherbrookois. La STS a évalué que la gratuité du transport en commun coûterait 30 millions, par année, pour la Ville avec le scénario d’une augmentation d’achalandage de plus 140% et une réduction de la part modale de l’automobile de 10%. Selon l’IRIS, dans les grandes villes qui ont adopté la gratuité du transport en commun, une partie de l’augmentation de la valeur foncière des propriétés observés, tout comme l’accroissement de la population serait imputable à la gratuité du transport en commun. Ce que je vous que vous sachiez avant de voter… c’est qu’en plus d’améliorer les conditions de mobilité, des mesures visant la réduction du parc automobile sont hautement bénéfiques au niveau budgétaire. C’est mathématique… Et vous n’avez même pas besoin d’y croire!


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