NOUS DISONS NON AUX VIOLENCES FAITES AUX FEMMES !

Catégories : Féminisme , Mobilisation

LES DOUZE JOURS CONTRE D’ACTION CONTRE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES À LIEU DU 25 NOVEMBRE AU 6 DÉCEMBRE. LE DÉBUT DES DOUZE JOURS EST LE 25 NOVEMBRE, LA JOURNÉE INTERNATIONALE LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE À L’ÉGARD DES FEMMES. CETTE JOURNÉE FUT INAUGURÉE EN 1999 PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES À LA SUITE DE L’ASSASSINAT PAR DES COUPS DE MACHETTES DE TROIS SOEURS DOMINICAINES QUI LUTTAIENT POUR LES DROITS DES FEMMES CONTRE LE DICTATEUR QUI DIRIGEAIT LA RÉPUBLIQUE DOMINICAINE DE 1930 À 1961. LA FIN DE CES DOUZE JOURS REPRÉSENTE UN JOUR SIGNIFIANT POUR LA POPULATION QUÉBÉCOISE : LE 6 DÉCEMBRE, LA JOURNÉE DE COMMÉMORATION DE LA TUERIE DE FEMMES À L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE.

Cela fait bientôt 31 ans que cette tragédie est arrivée. Lors de cette journée, 14 femmes sont mortes parce qu’elles étaient des femmes. Il s’agit d’une situation injuste qui arrive trop souvent encore aujourd’hui. Lors de ces douze jours, nous vous invitons à porter le ruban blanc en signe de support à cette cause.

Cet enjeu a amené différents types de mobilisations sociales, dont la vague de dénonciation avec le #metoo ou le #moiaussi devenue populaire en 2017, mais qu’est-il devenu de ce mouvement et qu’est-ce qu’il a apporté ? Ce mouvement a apporté plusieurs dénonciations de la part des femmes victimes et bien que le mouvement a moins d’ampleur qu’en 2017, il continue d’avoir des dénonciations sous ce hashtag. Les dénonciations démontrent un manque sur le plan de lieu sécuritaire où une femme peut raconter la situation qu’elle a vécue. Si elle doit raconter son histoire par l’entremise des réseaux, c’est qu’il y a un manque quelque part. Par l’action de ce mouvement, on a vu un grand mouvement de dénonciation que l’on n’avait jamais vu avant. Ce mouvement a donné une certaine confiance aux femmes pour raconter leurs histoires. On a pu comprendre l’ampleur du problème de la violence à travers leurs propres récits. On a aussi perçu la diversité des histoires, des milieux, que l’on provienne du milieu artistique, qu’on soit en situation de handicap ou une personne immigrante. Ce qui nous amène à nous questionner sur l’importance des réseaux sociaux. On remarque, un certain support de la part des gens fréquentant les réseaux sociaux, ce qui permet aux femmes de dénoncer la violence qu’elles ont vécue. Bien que #metoo soit un des mouvements les plus populaires pour dénoncer les violences faites aux femmes, d’autres mouvements ont eu lieu, ce qui amène d’autres dénonciations telles que les courageuses, #Agression-NonDénoncé, #ditsonnom et plusieurs autres.

Les années précédentes, des activités ont été organisées par les membres de ConcertAction femmes Estrie pour montrer notre support aux femmes qui ont été victimes de violence dans leurs vies. Comme des conférences, des journées de commémoration, vigile, etc. Vu la situation de santé publique, plusieurs activités devront être adaptées, mais il y aura sûrement quelques activités prévues pour pouvoir montrer notre support. Donc, garder l’oeil ouvert pour de futurs évènements. Aussi, souvenons nous de la vigile qui a eu lieu l’année dernière devant l’Hôtel de Ville de Sherbrooke pour la commémoration des femmes assassinées à l’école polytechnique.

L’enjeu sur la violence faite aux femmes apporte plusieurs questionnements et revendications de la part de plusieurs, dont le comité de la Marche mondiale des femmes. Voici les revendications demandées par la Marche mondiale des femmes : « Reconnaitre toutes les formes de violences faites aux femmes, les dénoncer, et contribuer à leur élimination, notamment en déployant une campagne nationale de sensibilisation en partenariat avec les organismes d’action communautaire autonome offrant des services spécifiques aux femmes et en rehaussant le financement à la mission globale de ces derniers. » (Cahier de revendications, MMF, 2020).

Résistons pour vivre, marchons pour transformer !

Informations
Si vous êtes victimes de violence, veuillez contacter un des numéros suivants :
SOS Violence conjugale : 1-800-363-9010
(Pour rejoindre les maisons partout au Québec)
CAVAC : 819 820-2822
(Centre d’aide aux victimes d’actes criminels)
CALACS : 819 563-9999
(Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel de l’Estrie)


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