LES SANDALES BLANCHES

7 avril 2021Souley Keïta
Catégories : Chronique , Cinéma

Une critique sans trop divulgâcher.

37 ans, un chiffre impressionnant que l’on ne répétera pas assez pour montrer l’impact d’un festival dans le paysage cinématographique d’une ville. 37 ans que le Festival Vues d’Afrique brise les frontières en offrant une fenêtre ouverte sur les œuvres africaines et créoles.  

S’offrir l’ouverture de la 37e édition de Vues d’Afrique sonnait comme une évidence pour Les Sandales Blanches, le récit poignant, les combats d’une vie de Malika Bellaribi-Le Moal, porté à l’écran par Christian Faure (Les Hauts Murs, Papillon Noir, etc.)

« Prendre les bonnes choses, mais également les moins bonnes », une histoire qu’elle nous conte dans un roman éponyme et autographique sur une vie qui commence en 1956 dans le bidonville algérien de Nanterre, jusqu’à un tragique accident à l’âge de 3 ans qui va changer à jamais le cours de sa vie… 

Une œuvre qui met la lumière sur l’acceptation des Algériens en France, mais également le combat contre les règles familiales, celles du monde de l’opéra, pour enfin se choisir sa propre vie. 

On retrouve la chanteuse Amel Bent qui interprète Malika, mais également Naidra Ayadi (PolisseMa filleIl a déjà tes yeux, etc.) ou encore Stéphane Rideau (Les vétosGueule d’ange, etc.).

Outre le film de Christian Faure, cette année, le festival permettra de voir plus de 150 films de 51 pays gratuitement, dont des courts métrages et des longs métrages de fictions, des films d’animation, des documentaires et même des séries web et télévisuelles. Chaque film pourra être vu pendant 48 heures en ligne, il y aura de très belles surprises. 

Nous n’oublions pas de mentionner les 20 films coproduits avec le Canada qui apparaîtront dans la section Regards d’ici.

Lancement de la 37e édition de Vues d’Afrique dès ce vendredi 9 avril, cela gratuitement et assis confortablement dans votre salon.


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