Nature et proximité urbaine: un nid pour créer dans le district de l’Université

19 septembre 2021Sandra Tremblay

Afin de vous aider à vous familiariser avec les différents districts électoraux de Sherbrooke, l’équipe d’Entrée Libre a demandé à quelques artistes de nous présenter le leur. Voici ce qu’ils et elles avaient à nous dire…

J’habite à Sherbrooke depuis 2007. J’ai connu différents quartiers de la ville, chacun ayant des dynamiques variées. Mon lieu de vie et de travail est désormais situé dans le district de l’Université depuis 2017.

J’œuvre professionnellement en arts visuels et en médiation culturelle à travers différents médiums: peinture, murale extérieure, scénographie in situ, théâtre d’ombres, animation d’atelier de création et poésie. Je présente des projets personnels ou collectifs, autant dans les parcs de la ville qu’au Centre Culturel de l’Université de Sherbrooke. Ce sont différents terrains d’exploration pour « habiter la ville » et renouveler mes sources d’inspiration.

L’accès à la rivière Magog et les espaces boisés présents dans mon quartier me plaisent bien. Je travaille ainsi entourée de nature, à peine en périphérie du centre-ville. J’aime être en marge du brou-ha-ha urbain tout en entendant le vent dans les arbres. Il y a de la place pour penser, pour jardiner, pour créer. En 2019, j’ai d’ailleurs réalisé un corpus de tableaux intégrant des empreintes de feuilles d’arbres de mon quartier.

Le territoire que couvre le district de l’Université est vaste. On y croise les méandres de la rivière Magog, le trafic sonore de l’autoroute 10, le campus universitaire, divers parcs boisés, des commerces de tous genres, des champs cultivés, des pistes cyclables, des écoles, etc. Mais surtout, il y a des citoyens et des citoyens aux multiples occupations.

L’une des priorités du district est de valoriser et d’utiliser davantage le potentiel culturel et historique du secteur pour développer son identité.

Dans cette optique, je rêve d’un nouveau centre culturel de proximité en modèle coopératif constituant un espace d’expression en arts visuels et en musique. Il serait accessible aux familles en toutes saisons. Des ateliers d’art social pourraient être donnés en partenariat avec les écoles ou les organismes du secteur (Réseau d’amis de Sherbrooke sur la rue Galt ouest, par exemple).

Ce serait un lieu ouvert aux dialogues, au partage de savoir-faire et de création artistique intergénérationnelle. Il y a de la place pour faire un pas de plus vers le développement du lien social par les arts en s’inspirant des qualités visuelles et dynamisantes du secteur de l’Université de Sherbrooke.

Ce serait une excellente façon d’agir dans cette autre priorité du district qui est d’encourager et soutenir la mobilisation citoyenne en développant une écoute active des actrices et des acteurs ainsi que des besoins des organismes qui œuvrent au sein de l’arrondissement….


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