Du Pain et des Forêts pour nos enfants.

7 mai 2022
Catégorie : Environnement

Communiqué de presse

Rassemblons-nous à Québec pour le 8 mai!

Pour la fête des Mères, Mères au front et Ma place au travail invitent la population à se rendre à Québec pour nos enfants le dimanche 8 mai !

En présence de plusieurs personnalités artistiques et politiques

C’EST MAINTENANT QU’ON DÉTERMINE L’AVENIR

Montréal / Tio’ta:ke (Québec), Les mouvements Ma place au travail et Mères au front s’unissent pour inviter la population de tous les horizons à se mobiliser pour nos enfants lors de la marche Du pain et des forêts. Ce grand rassemblement politique et poétique aura lieu à Québec (Parc du Musée, 255 Grande Allée O) dès 11h, le 8 mai, jour de la fête des Mères, et se déplacera jusqu’à l’Assemblée nationale.

Les mères et leurs allié-e-s exigent que les gouvernements protègent immédiatement leurs enfants de l’augmentation des inégalités et de la dégradation des écosystèmes. Elles demandent de la justice sociale et un environnement sain : la paix ici et dans le monde en dépend. 

QUI

Cette mobilisation politique et poétique est menée sous la direction artistique d’Anaïs Barbeau-Lavalette et de Brigitte PoupartMelissa Mollen Dupuis, Françoise David, Jessica Barker, Danielle Proulx, Laure Waridel, les sœurs Boulay, Christian Bégin, Eve Landry, Sarah Montpetit et Myriam Lapointe-Gagnon seront présent.e.s, de même que plusieurs autres personnalités publiques et politiques de différents partis. Mentionnons également la présence d’Antoine Desrochers, Rose Marie Perreault, Robin L’houmeau, Éléonore LoiselleKelly Depeault et Zeneb Blanchet qui prendront la parole devant l’assemblée au nom de la jeune génération qui ne veut plus faire d’enfants dans le contexte social et environnemental actuel. 

OÙ et QUAND / Le rendez-vous

La population est invitée à se rendre à Québec le 8 mai à 11h00Départ de la marche à 12h. La marche débute au Parc du Musée (255 Grande Allée O, Québec) et se termine devant l’Assemblée nationale.

QUOI / Au programme

La forêt qui marche de Véronique Côté, Cri du corps, Cri du cœur, Appel des jeunes, Françoise David, Mélissa Mollen-Dupuis, Myriam Lapointe-Gagnon, Evelyne Plante, Anaïs Barbeau-Lavalette, Laure Waridel et les Sœurs Boulay. 

Pour tous les détails de l’événement :

https://www.maplaceautravail.org/du-pain-et-des-forets

Trois ans pour agir

Le cri d’alarme lancé par les scientifiques est sans équivoque : les gouvernements ont trois ans pour agir avec ambition pour prévenir l’emballement climatique, alors que les inégalités et les conflits augmentent déjà autour de l’utilisation des ressources et la préservation de notre habitat. 

Pour nos tout-petits 

Le manque de places en services de garde éducatifs fragilise les familles, précarisant particulièrement les femmes. Des milliers de mères perdent ainsi leur accès à l’emploi et donc à un revenu. Sans filet social pour les soutenir, ces femmes vivent un recul sans précédent et une précarité financière inacceptable.

Les demandes au gouvernement Legault

Mères au front et Ma place au travail demandent au gouvernement Legault :

  • D’adopter une loi cadre qui oblige le gouvernement à passer toutes ses décisions au crible de leurs impacts sur l’environnement et l’équité sociale.
  • Que l’on reconnaisse légalement le droit des tout-petits à recevoir un service éducatif à l’enfance afin que chaque parent qui le désire puisse s’assurer d’une place de qualité et abordable pour ses enfants.

Citations :

«Les scientifiques sont formels : la santé et la sécurité de nos enfants sont menacées par la crise climatique. Les personnes qui tiennent les rênes politiques ont le devoir de mettre en place les mesures nécessaires à la protection de ce que nous avons de plus précieux : nos enfants! Nous ne pourrons leur assurer seules un futur décent!» Anaïs Barbeau-Lavalette, auteure, cinéaste et co-instigatrice de Mères au front

«Nous exigeons des actions fortes et cohérentes du gouvernement Legault, à la hauteur de l’urgence décriée par les scientifiques. Le Québec a le pouvoir de devenir un chef de file en matière de lutte aux changements climatiques et de protection de l’environnement. Nous avons besoin de leadership pour enrayer la dette environnementale que nous imposons aux générations futures. Parce qu’aimer, c’est agir maintenant!» Laure Waridel, écosociologue et co-instigatrice de Mères au front

«Nos gouvernements ne peuvent pas continuer à promouvoir un mode de vie basé sur le gaspillage des ressources et la surconsommation. On est en train de détruire les bases de la vie sur Terre. Après les caribous, est-ce que ça sera nous? On doit prendre des décisions en pensant toujours aux sept futures générations. C’est le message des mères des Premiers Peuples que portent aussi Mères au front.» Mélissa Mollen Dupuis, militante pour les droits autochtones et l’environnement, et mère au front pour tous les enfants et le vivant

«Si on se lève, si on marche, si on se tient debout et unies, c’est pour qu’on s’occupe enfin des liens humains, ces premiers liens sur lesquels nos enfants se bâtissent une sécurité qui leur permettra d’explorer et d’évoluer à leur plein potentiel. Les liens parents-enfants ; les liens entre les générations ; les liens de notre filet social. Ce sont ces liens-là qui comptent vraiment, ceux qui nous permettent de construire ensemble un avenir meilleur. Ça vaut bien plus que du béton.» Myriam Lapointe-Gagnon, présidente et porte-parole de Ma place au travail

«Ce qu’on revendique d’une voix unie, c’est un terreau fertile pour nos enfants. Celui d’une société qui veille à l’inclusion et à la protection de ce qui compte vraiment. Ce qu’on exige, ce sont des actions immédiates pour alléger la charge que les mères d’aujourd’hui portent sur leurs épaules.» Evelyn Plante, co-porte-parole de Ma place au travail 

«On doit à nos enfants de remuer ciel et terre pour que la société qui les accueille soit égalitaire et saine. C’est notre responsabilité de parents, mais c’est aussi celle du gouvernement, qui se doit de représenter la population et de défendre ses intérêts. Ça demande parfois, comme en ce moment, une dose de courage pour mettre les humains en priorité. Nos enfants ne méritent rien de moins que l’égalité des chances. Laissons-leur un monde à la hauteur de leur potentiel.» Carolann Claveau, co-porte-parole de Ma place au travail


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