PRESQUE

6 juillet 2022Souley Keïta
Catégories : Chronique , Cinéma

Une critique sans (trop) divulgâcher.

La belle différence.

Avec un film, j’ai toujours une indéniable envie de me dire que l’on casse les codes, les modes de pensées établies par nos sociétés. 

Malgré tout, il y avait une tendance cinématographique de mettre en lumière des sujets sur la différence, tout en évitant de l’inclure.

Une envie de se sortir des cases et d’une vision unidimensionnelle imposées par nos sociétés, car de cette même envie, elle se doit d’être une ode pour enfin démocratiser et embrasser la belle différence, même au cinéma. 

De cette ode à la différence qui se dégage d’un film, j’espère qu’il nous inspirera une renaissance : celle de se dire que finalement pour vivre heureux, « le regard d’autrui, on s’en branle! »

C’est le message assez significatif que nous transmettent les deux amis co-scénaristes et co-réalisateurs Alexandre Jollien et Bernard Campan.

Impatient!

J’attendais ce film avec impatience, un film qui ne veut pas ressembler aux autres et être unique. Un film qui traite le handicap avec subtilité, avec un humour léger. Après avoir vu l’engouement suscité par ce feel good movie durant sa sortie française, il arrive dès vendredi dans les salles obscures au Québec et à La Maison du Cinéma.

Oui, il y a quelques faiblesses dans le scénario, avec peu d’éléments de surprises et des éléments parfois prévisibles, trop prévisibles. Oui, il y a des faiblesses dans la réalisation, parfois brouillonne, mais j’embrasse mes idées principales du cinéma, celle de voir des personnages aux multiples facettes, celle de faire naître des émotions, de faire jongler nos émotions en passant subtilement du rire aux larmes, et inversement. Ça fait un bien fou!

Alexandre Jollien, philosophe, écrivain, scénariste et réalisateur et Bernard Campan, humoriste, comédien, scénariste et réalisateur qui ont co-scénarisé également La face cachée (2007) donne à voir un film que vous emporterez avec vous, car un moment de cinéma, c’est également une palette d’émotions. Finalement, cela ne donne pas presque, mais très souvent un beau tableau.


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