Nourrir les mères et les filles pour diminuer la pauvreté

Date : 30 mai 2016
| Chroniqueur.es : Louis Lamontagne
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Au mois de mai, nous avons célébré la fête des Mères. Nous reconnaissons le rôle primordial de nos mamans dans nos vies [1].

Dans les pays dans lesquels la faim chronique existe, près de la moitié des mortalités d’enfants de moins de 5 ans sont dues à la malnutrition. La mère et l’enfant doivent recevoir la nourriture adéquate entre le moment de la conception et l’âge de 2 ans pour que l’enfant ne subisse pas des séquelles durant toute sa vie.

Le Canada a pris, depuis quelques années, un rôle de leader dans le domaine de la nutrition des mères et des enfants. Sa participation à la conférence Les femmes donnent la vie au Danemark, récemment, était une indication de son engagement sur ce sujet. En effet, 159 millions d’enfants dans le monde souffrent d’un retard de croissance: au Pakistan, la moitié des enfants sont touchés.

Il faut combattre les préjugés sexistes dans de nombreuses sociétés qui font que les femmes et les filles reçoivent souvent une part plus petite que les hommes et les garçons, ce qui contribue à leur malnutrition.

Quand nous investissons dans la saine alimentation des femmes et des filles, tout le monde gagne.

[1] NDLR: La Fête des Mères a été créée au 19e siècle par des femmes souhaitant ainsi honorer l’activisme civil et l’avènement politique des femmes dans la société.

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