Portrait d’André Poulin, candidat dans Hôtel-Dieu

Date : 29 octobre 2017
| Chroniqueur.es : Sarah Beaudoin
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Durant la campagne, nous avons publié des portraits de toutes les candidatures aux élections municipales, qu’elles soient candidates pour la mairie, pour le conseil municipal ou en tant que conseiller ou conseillère d’arrondissement. Il reste encore des personnes candidates qui n’ont pas transmis leurs portraits, bien qu’une grande majorité l’ait déjà fait. Vous avez encore le temps, bien que l’élection tire à sa fin, les portraits reçus après cet article seront également publié dès leur réception.

Voici donc le portrait d’André Poulin, candidat pour Sherbrooke Citoyen dans le district Hôtel-Dieu. Monsieur Poulin  habite Sherbrooke depuis vingt ans, dont les onze dernières années dans le district de l’Hôtel-Dieu, où il a élevé ses trois enfants. Il détient un doctorat en histoire de l’Université de Montréal. Depuis le début des années 2000, il enseigne l’histoire dans différentes universités, dont l’Université de Sherbrooke et l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il occupe présentement la fonction de président du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Sherbrooke (SCCCUS).

Monsieur Poulin désire prioriser la revitalisation de la rue Conseil pour en faire un pôle d’attraction économique et culturel, la protection des espaces verts, la construction d’une piste cyclable dans l’axe est-ouest et il désire aussi s’attaquer aux intersections dangereuses et au problème de vitesse sur certaines avenues.

Trois valeurs qui lui tiennent à coeur sont l’intégrité, l’honnêteté et la résilience.

M. Poulin est convaincu que l’arrondissement Fleurimont mérite mieux et est déçu de l’orientation prise par l’Hôtel de ville au cours des dernières années. Il a décidé de joindre Sherbrooke Citoyen en raison de ses propositions et de sa vision du développement municipal axé sur des valeurs progressives.  La continuité n’est pas une option, il faut faire de Sherbrooke une ville verte, accueillante, respectueuse de la diversité, centrée sur la participation citoyenne et outillée pour répondre au défi du développement durable.   Il est le seul qui défend ces valeurs et, par le fait même, le seul qui désire voir les choses changer à l’Hôtel de ville.

Questionné sur ses coups de coeur, M. Poulin répond:

«Le café le Tassé, l’architecture dans le secteur Murray-Conseil et le Parvis.»

Monsieur André Poulin est un grand amateur de blues, ce qui ne l’empêche pas de vouer une admiration profonde pour la musique de Jacques Brel. Puisqu’il enseigne l’histoire, il lit principalement des ouvrages historiques.  Mais lorsqu’il veut se changer les idées, il lit des romans policiers scandinaves. Il a toujours aimé les peintures de Rembrandt.  Ce mélange d’obscurité et de lumière le fascine. Côté cinéma, le film HUNGER de Steve McQueen sur la grève de la faim de Bobby Sands (républicain irlandais mort après 66 jours d’une grève de la faim le 5 mai 1981 pour réclamer le statut de prisonnier politique) l’a profondément bouleversé.   Il se rappelle, adolescent, avoir suivi l’évolution de cette grève de la faim dans les journaux et à la télévision. Il est politiquement influencé par Bernadette Devlin et Clement Attlee.

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