Protection du boisé de la ferme Rogeau : après 14 ans d’inaction, des solutions

Date : 28 juin 2021
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Sherbrooke, le lundi 28 juin 2021 – Julien Fontaine-Binette, candidat dans le district du Golf pour Sherbrooke Citoyen, s’active déjà, avant même d’être élu, pour protéger le boisé de la ferme Rogeau. Pas question d’attendre encore des années pour agir dans ce dossier.

« Le propriétaire de la ferme a approché la Ville… en 2007! Quand j’ai appris ça, je suis tombé en bas de ma chaise. Je me demande vraiment pourquoi les élu.e.s n’ont rien fait en 14 ans. Peut-être que nos milieux naturels ne leur paraissent pas importants. En visitant le domaine de M. Rogeau, on se rend vite compte de l’importance d’agir dans ce dossier parce qu’il y a une importante valeur écologique et patrimoniale à préserver », soutient-t-il. 

Les 25 hectares de la ferme Rogeau permettraient d’agrandir le Bois Beckett, en plus de le relier à la rivière Saint-François. Il s’agit d’une occasion en or de protéger ce milieu naturel et de faire du Bois Beckett un joyau de la région et de la province.

« Il faut se rendre compte qu’en 2021, après toutes les coupes forestières et le développement immobilier agressif des dernières décennies, ce qui est précieux et exceptionnel, ce sont nos milieux naturels, surtout en ville. On se doit d’atteindre l’objectif de 17% de territoire protégé dont la province s’est dotée. Moi, quand je me donne des objectifs, je fais tout pour les atteindre », affirme M. Fontaine-Binette. En ce sens, dès samedi, Sherbrooke Citoyen a mis en ligne une pétition pour la protection de la Ferme Rogeau. Le parti a récolté plus de 230 signatures en 48 heures, Les personnes intéressées à donner leur appui à la protection rapide du boisé de la Ferme Rogeau peuvent toujours ajouter leur voix sur le site web de Sherbrooke Citoyen.

M. Fontaine-Binette offre son aide au Maire Lussier et au conseiller municipal du district du Golf, Marc Denault, pour régler le problème rapidement : « On ne peut pas toujours faire la même chose et espérer des résultats différents. Si la Ville ne veut pas acheter le terrain, elle peut tout de même rassembler différents partenaires autour d’un projet inspirant. Par exemple, Nature Cantons-de-l’Est a les outils financiers nécessaires à l’acquisition très rapide d’un terrain comme celui-là. », précise-t-il. « Sachant qu’Edward Hale, premier propriétaire du terrain, fut chancelier de l’Université Bishop au XIXe siècle, l’institution universitaire sherbrookoise pourrait aussi être intéressée à participer à la conservation des bâtiments. Est-ce qu’on pourrait faire un partenariat? », se demande le candidat.

Aussi, à défaut d’acheter le terrain, M. Fontaine-Binette propose ainsi à la Ville d’exercer son leadership et de rallier différents partenaires afin de protéger le terrain à perpétuité, et d’en faire un projet de conservation, de culture et de patrimoine au grand bonheur des citoyens et citoyennes d’aujourd’hui, et de demain. « Trois maires différents et 4 moutures du conseil municipal, dont plusieurs élu.e.s siègent encore, ont laissé traîner ce dossier. Nous n’avons pas le luxe d’attendre encore 14 ans. »

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