Dans un contexte marqué par l’escalade des conflits armés à l’international et l’augmentation du budget de la défense canadienne vers une cible annuelle en 2035 de 5 % du PIB, soit 150 milliards de $ ou 32 % du budget fédéral, plus que jamais, un mouvement populaire pour la paix et contre le militarisme doit prendre sa place dans l’espace public.
Contre la course à l’armement militaire, nous affirmons notre appartenance au camp du vivant et à notre humanité. Cela signifie entre autres de prioriser la protection de la biodiversité, la dignité humaine sans discrimination et dénoncer vigoureusement les génocides, dont celui du peuple palestinien par l’État d’Israël.
Les milliards de $ investis dans les activités militaires au Canada engraissent les profits des compagnies d’armement qui alimentent les guerres et génocides. La fabrication et l’utilisation des armements militaires ont des conséquences catastrophiques sur la biodiversité et la souveraineté alimentaire des populations à travers le monde. Pendant ce temps, l’austérité imposée fait des ravages dans nos hôpitaux, nos écoles, nos logements sociaux et autres services publics.
Les mouvements sociaux ont un rôle historique à jouer pour faire percer dans l’espace public un discours de paix et de désescalade des conflits armés. Nous demandons aux élu·es de tous les niveaux de gouvernement de prendre position pour choisir l’humanité et rejeter le militarisme !
Nous demandons à la Ville de Sherbrooke qu’elle s’engage à agir avec tous les moyens dont elle dispose pour une désescalade des conflits armés en adoptant la résolution suivante :
Que la Ville de Sherbrooke prenne position contre toutes activités de compagnies d’armement militaire sur son territoire, que ce soit des activités liées à la production, la distribution, la recherche ou l’administration d’un siège social.
Cette campagne locale est liée à la campagne annuelle du coquelicot blanc du Collectif Échec à la guerre.




