Une pratique écologique citoyenne

Date : 2 mai 2024
| Chroniqueur.es : Claude Saint-Jarre
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Le philosophe Abdennour Bidar, dans son livre Les Tisserantds, nous propose de créer des liens avec nous-mêmes, avec les autres et avec la nature, « pour réparer le tissu déchiré du monde. »

J’ai deux suggestions pour aller en ce sens.

1) Éco-diplomatie citoyenne.

Lors de la guerre froide du XXe siècle, lorsque les chefs ne se parlaient pas, est née une diplomatie citoyenne par laquelle des citoyens et citoyennes, surtout étatsuniens et soviétiques, se rencontraient pour discuter de Paix. Par exemple, j’ai vu ici à Montréal des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire des deux côtés qui nous enseignaient les conséquences d’un affrontement nucléaire. J’ai même parlé avec Linus Pauling et avec une cardiologue Soviétique !

Puis, à l’occasion du récent Festival du cinéma du monde, j’ai vu et apprécié le film Amazonie à la rencontre des gardiens et gardiennes de la forêt.

Ça m’a fait penser que notre regroupement Québécois : Action Boréale, duquel je fais partie, pourrait se joindre à ces Amazoniens, puiqu’il y a déforestation en Abitibi, avec des mines polluant air et eau. Donc, notre Eau Secours pourrait s’ajouter sans oublier notre organisation Pour que le Québec ait meilleure mine ni le « Regroupement des groupes écologises ». Ces désastres écologiques sont mauvais pour la santé. Alors, l’association pour la santé publique du Québec, qui vise une société et une santé viables pourrait aussi contribuer à construire ce genre d’éco-diplomatie citoyenne.

2) Un cercle de réflexion post-Éclipse.

Les scientifiques s’y sont pris trois ans d’avance, ai-je appris à 24-60 pour communiquer avec la population concernant la récente éclipse. La SEPAQ Mont Mégantic s’y est pris sept ans avant l’événement pour organiser l’accueil des observateurs-observatrices.

La présence de la lune face au soleil en a révélé l’absence pour quelque trois minutes pendant lesquelles une noirceur « diurne » est apparue, occasionnant aussi un refroidissement, des vents, du silence d’oiseaux, des cris humains d’ébahissement.

Cette présence-absence du soleil peut nous donner l’occasion de faire collectivement une réflexion et un dialogue organisés pour méditer sur les bienfaits de notre soleil pour la santé des animaux, la nôtre et celle des plantes.

Et puisque la rotation de la terre l’obscurcit, cette NUIT est bénéfique pour notre santé via le sommeil sans lequel nous mourons plus ou moins rapidement. Ce serait scientifiquement valide de s’en rendre compte et de ressentir une sorte de gratitude. La lumière, métaphysique ou physique a des avantages mais la noirceur en a aussi sauf la grande noirceur politique présente !

En effet, métaphoriquement, on pourrait se laisser aller amplement. Par exemple, le film Malartic présenté au dit Festival, a montré la noirceur de la misère des Malarticois.es comparée à la richesse incommensurable de la mine d’or sur son territoire avec la pollution qui l’accompagne en déchets et GES. Bien sûr, de saines discussions pourraient nous rappeler que l’Humanité pourrait très bien vivre écologiquement et pacifiquement une belle qualité de vie. Ce potentiel bien être collectif est un très important soleil.

Ce SOLEIL est cependant éclipsé par, le 1 % de riches lunatiques mais aussi par le reste qui consomme trop de leurs produits anti-écologiques !

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