C’est en respect envers les peuples autochtones qui nous ont précédés, en respect avec la nature et par souci de vouloir léguer une terre libre et propre que le Regroupement autonome des jeunes (RAJ) a décidé de participer à la Fête de l’eau en prenant la rame lors de la compétition de bateaux-dragons du 24 août.
La poupe de l’EauRAJ, notre bateau, se frayera un chemin entre les entreprises et les banques pour s’opposer à la pollution de l’eau et à sa privatisation, en réclamant haut et fort une eau propre, accessible et libre de tout profit. Pour ce faire, il nous faut faire présence massivement lors de la Fête de l’eau pour supporter l’EauRAJ dans sa course pour la décroissance.
Les origines du bateau-dragon remontent à la même époque que la Grèce antique et des tout premiers Jeux olympiques (des centaines d’années avant J.-C.). En Chine, sur les rives du Yangzi Jiang, vers le début de la saison des grandes chaleurs et des épidémies, on célébrait par un rite le réveil du très vénéré dieu dragon en hibernation, maître des rivières et des mers, faiseur de nuages et de pluie, afin d’assurer des récoltes abondantes et de conjurer les maladies. Ce rite incluait des combats où la noyade de certains participants était considérée comme un sacrifice. Une légende raconte que Qu Yuan, poète et ministre estimé, se suicida pour protester contre la corruption de son époque. Depuis ce jour, il est de coutume de commémorer cette tragédie par des courses de bateaux-dragons.
