Luc Fortin, Parti libéral du Québec

Date : 15 septembre 2018
| Chroniqueur.es : Sylvain Vigier
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A la date de notre bouclage, 6 personnes se sont portées candidates à l’élection provinciale dans la circonscription de Sherbrooke: Pierre Brousseau pour le Parti conservateur du Québec, Marie-Maud Coté-Rouleau pour le Parti vert du Québec, Luc Fortin pour le Parti libéral du Québec, Christine Labrie pour Québec solidaire, Guillaume Rousseau pour le Parti québécois et Bruno Vachon pour la Coalition avenir Québec. Nous leur avons adressé une série de questions décalées, pour tenter de faire ressortir leur personnalité, d’identifier les choses qui les allument, et finalement avoir des informations concrètes sur ce qui sera mis en œuvre advenant leur élection.

Voici les réponses de Luc Fortin, candidat du Parti libéral du Québec.

Nous sommes tous marqués en tant qu’individus par des souvenirs d’enfance liés à l’actualité locale ou internationale. Quel est votre plus vieux souvenir d’un événement médiatique au Québec ou à l’international?

Au Québec le 6décembre 1989. J’étais dans la cuisine de ma grand-mère et on publiait en direct sur sa télévision en noir et blanc la fusillade de la polytechnique. J’avais 7 ans à l’époque. À l’international, le 31 août 1997. La mort de la princesse Diana survenue au début de mon adolescence.

Nous pouvons sentir dans la société québécoise un certain marasme, avec un manque de confiance voire certaines craintes en l’avenir. Qu’est ce qui, de votre point de vue, fonctionne le moins bien dans la société québécoise actuellement?

Je ne suis pas d’accord avec la prémisse de la question. Plus que jamais l’économie va bien. Le taux de chômage est au plus bas depuis 1976, on est au plein emploi, la confiance des investisseurs est présente et la confiance en l’avenir au Québec aussi. Il y a plusieurs possibilités pour les jeunes et on peut dire que les barrières sont tombées. Nous avons un Québec confiant et ouvert sur le monde.

Citez un livre, un film, ou une chanson qui illustre le mieux votre état d’esprit pour cette campagne.

Le film qui illustre le mieux ma campagne et mon état d’esprit comme candidat est assurément la série Rocky. Les deux chansons thèmes s’appliquent également très bien à ma campagne électorale alors je fais d’une pierre deux coups.

La problématique climatique et environnementale devient de plus en plus présente dans le débat public, en particulier par l’augmentation du nombre d’épisodes climatiques extrêmes auxquels nous sommes confrontés. Qu’est-ce qu’un.e député.e peut faire contre le changement climatique et la crise écologique?

Le principal rôle du gouvernement est de transmettre et faire valoir l’importance de la problématique climatique et environnementale. Il est primordial pour moi d’intervenir au caucus et au conseil des ministres sur les conséquences du changement climatique afin de passer aux actes. Il faut prendre la parole publiquement pour sensibiliser la population à ces enjeux. Il faut également dénoncer le discours climato-sceptique.

Quelle est votre position sur l’augmentation du salaire minimum à 15$/h au Québec, alors que l’Ontario l’adoptera en janvier 2019?

Afin de ne pas mettre en péril l’emploi dans les PME, le gouvernement procède de façon graduelle. On vise que le salaire minimum représente 50% du salaire horaire moyen en 2020 selon le plan quadriennal adopté. Cette hausse est graduelle et responsable pour éviter une inflation qui ne serait pas contrôlée.

Vous êtes élu.e député.e. de Sherbrooke (félicitation!!). Quel(s) projet(s) souhaitez-vous voir se réaliser à Sherbrooke et au Québec pour vous juger satisfait.e de votre action de parlementaire?

Une hausse marquée de la population, car cela aura plusieurs impacts. Tout d’abord un plus grand bassin de travailleurs pour nos entreprises en manque de main-d’œuvre. Des individus qui vont participer au développement de nos entreprises et à en attirer des nouvelles. De plus, imaginez tout le talent qui pourrait être ainsi mis à profit dans le service public.

Faisons un peu de politique fiction. Le Québec vient de devenir un État indépendant du Canada. Votre Premier ministre vous appelle car il ne sait pas comment appeler la monnaie de ce nouveau pays. Quel nom lui proposez-vous?

Et je souhaite que ça reste de la politique-fiction! Parce que mon souhait le plus cher pour le Québec c’est que ce dernier reste au sein de la fédération canadienne et continue d’y assumer son rôle de chef de file.

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